Qui fait quoi?
Où trouver de l’aide pour l’allaitement?
Le CLSC
Les infirmières du département de la petite enfance sont là pour vous aider et pour répondre à vos questions pour tout ce qui touche votre enfant. Comme dans n’importe quel milieu, l’expérience et l’habileté varient d’une personne à l’autre. C’est pourquoi il y a parfois, dans le département, une infirmière plus spécialisée en allaitement ou une consultante en lactation IBCLC. N’hésitez pas à leur faire appel si vous avez besoin d’aide ou rendez-vous à la halte-allaitement de votre CLSC. Si, à la suite d’une rencontre, votre problème n’est toujours pas réglé (ou au moins expliqué), il y a les IBCLC en pratique privée, faites quelques recherches pour connaître celles qui travaillent dans votre région.
Les groupes d’entraide en allaitement
Les bénévoles des groupes d’entraide sont des mères qui offrent gratuitement du soutien en allaitement à d’autres mères. Ici encore, l’expérience et les connaissances peuvent varier d’une bénévole à l’autre. De plus, le soutien téléphonique impose certaines limites, évaluer une mise au sein sans la voir, c’est vraiment pas évident. Plusieurs organismes offrent un service de halte-allaitement ou de rencontres thématiques. Trop souvent, et à tord, les parents s’attendent à ce que les bénévoles règlent tous les problèmes, ou qu’elles soient disponibles en tout temps. Chers parents, rappelez-vous que lorsque vous faites appel à un groupe d’entraide et que vous sollicitez du temps et de l’écoute, c’est avec une maman bénévole à qui vous parlez, et non une professionnelle payée par vos impôts. Les bénévoles des groupes d’entraide sont des femmes de cœur, qui donnent de leur temps sans compter les heures. Sans ces femmes généreuses, nous n’aurions pas atteint les taux d’allaitement que nous avons aujourd’hui. Quand vous parlerez à une de ces femmes, pouvez-vous lui dire merci de ma part?
Les consultantes en lactation IBCLC
Sans vouloir trop vanter les IBCLC, mais c’est quand même le temps de vendre ma salade, elles sont les seules spécialistes en allaitement reconnues mondialement. Mais comme partout ailleurs, l’expérience, les connaissances et les habiletés varient d’une IBCLC à l’autre. Depuis quelques années, avec la popularité grandissante de l’allaitement, nous assistons à des auto-proclamations de consultantes ou de conseillères en allaitement. Sans le IBCLC, vous n’avez pas de garantie quant aux connaissances minimales de la personne et vous n’avez pas de recours. Pour devenir IBCLC, il faut détenir une solide expérience en allaitement, prouver un certain nombre d’heures de formation et réussir l’examen de l’International Board Lactation Consultant Examiners (IBLCE). Vous pouvez vérifier auprès de l’IBLCE (www.iblce.org) si la consultante de votre choix détient une licence valide.
Quand faut-il s’adresser à une IBCLC? Certains vous diront de consulter une IBCLC lorsque les organisations précédentes n’ont pas pu vous aider. Donc en dernier recours. C’est un point de vue, mais quand l’allaitement ne va pas bien, suivre la soi-disant hiérarchie peut être un frein aux solutions. Selon moi, vous pouvez recourir aux services d’une IBCLC autant en prénatal pour vous préparer qu’en postnatal.
Des IBCLC, il y en a un peu partout, mais celles qui travaillent dans le réseau de la santé n’ont peut-être pas la disponibilité ni le temps qu’elles souhaiteraient pour vous aider. Finalement, il y a les IBCLC en pratique privée qui, comme moi, offrent différents services, dont les visites à domicile. Étant donné que les IBCLC en pratique privée ne sont pas rémunérées par le gouvernement, vous devez assumer leurs honoraires.
Pour en savoir plus au sujet des consultantes en lactation IBCLC, du code de déontologie ou des normes de pratique, vous pouvez visiter le site Internet de l’Association québécoise des consultantes en lactation diplômées de l’IBLCE (AQC) au www.ibclc.qc.ca. Vous y trouverez une liste des ressources en allaitement avec les noms et les coordonnées des IBCLC en pratique privée par région.